Ceux qui, malheureusement, en font commerce au quotidien le savent : la plupart de ces rapports économiques existent d’abord pour être commandités – « Par une lettre de mission signée…, le Ministre… » – et, ensuite, pour être commentés avec ferveur sans avoir été lus au-delà du résumé et du communiqué de presse. Pourquoi les lire en entier, de toute façon ? Et comment y parvenir ? Rédigés selon le style de l’Ancien Testament – sans point d’exclamation, ni trace d’humour –, ils oscillent trop souvent entre affirmations bombastiques tempérées en notes de fin ou volapük technique inaccessible au commun des mortels. Et ce, qu’ils soient publiés par de grandes ou de petites institutions, des centres de recherche publics comme privés, des commissions spéciales et autres « groupes de réflexion ad hoc »…

Couverture du rapport de suivi de la situation économique en Algérie. © DR
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