[Suite à la publication de cet article, nous avons reçu une réponse de la Banque mondiale, publiée ici]
Pour reprendre le prince Hamlet « il y a quelque chose de pourri » au royaume de la finance. Elle échoue lourdement en ces temps de crise climatique, de pandémie et d’autoritarisme galopant. Et ces échecs produisent des « révolutionnaires » inattendus. C’est le cas de la Zambie, où un expert-comptable a remporté l’élection présidentielle en défendant les droits de l’homme et la liberté de la presse, tout en promettant de sauver l’économie d’une cabale corrompue.
Le FMI et les « restructurateurs » de dette entrent en scène…
Le vainqueur de la présidentielle, Hakainde Hichilema, est trop diplomate pour dénoncer ouvertement les banques qui ont collaboré avec des politiciens véreux. Mais l’histoire récente de la Zambie rappelle celle du scandale de la dette cachée au Mozambique. Des élites