C’est en toute discrétion que devaient atterrir au Maroc, le 2 janvier, Aguila Saleh, président de la Chambre des représentants libyens (équivalent du Parlement), et son adversaire politique, Khaled al-Mishri, président du Haut Conseil d’État et poids lourd des Frères musulmans.
Les deux hommes ont été rejoints, selon nos sources, par Belkacem Haftar, jouant les conseillers diplomatiques de son père, Khalifa Haftar. Ainsi que par Mustafa Gaddur, commandant de la puissante milice tripolitaine Nawasi.
Ce rapprochement surprenant est motivé par la volonté commune des participants d’écarter le Premier ministre, Abdulhamid al-Dabaiba.