Après le Sénégal et le Togo en 2013, c’est au tour de la Côte d’Ivoire de faire appel au chantier naval Ufast pour la construction de trente unités de surveillance maritime, comprenant notamment trois patrouilleurs de 33 mètres RPB 33, quatre vedettes de 12 mètres RPB 12 et six embarcations rapides de 9,30 mètres pour commandos.
Le tout pour un montant estimé à une vingtaine de millions d’euros pour l’entreprise française installée à Quimper. Le contrat s’accompagne également d’un important volet de formation et de maintenance, alors que les premières livraisons à la marine ivoirienne sont attendues pour début 2015. Dernier né des patrouilleurs de surveillance, le RPB 33 affiche une autonomie de 1 500 miles nautiques à une vitesse maximale de 33 nœuds. Il compte jusqu’à 17 membres d’équipage et peut être équipé d’un canon de 20 à 30 mm ainsi que de mitrailleuses de 12,7 mm.
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Pêche illégale et piraterie
Réalisées en matériaux composite et en aluminium, ces embarcations sont destinées à répondre aux besoins de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre la pêche illégale et la piraterie, qui infestent aujourd’hui le golfe de Guinée.
« Ces navires assureront la sécurité sur nos rivières, sur la lagune et en mer », a déclaré le ministre ivoirien de la Défense Paul Koffi Koffi à Reuters. « Ils vont lutter contre la piraterie, l’infiltration ainsi que le trafic illicite et ils seront gérés par la marine militaire », a-t-il ajouté.