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Depuis son investiture en janvier 2019, Félix Tshisekedi a promis de faire de la RDC « l’Allemagne de l’Afrique » et de doter le pays d’infrastructures de qualité. Quelques chantiers laissés par son prédécesseur, Joseph Kabila, ont été achevés, certains redimensionnés ou abandonnés. De nouveaux projets ont été engagés dans les secteurs de l’énergie, des transports et de la logistique, du numérique, etc. Et il y a fort à faire. Si l’image de la RDC semble s’améliorer à l’international, nombre de partenaires potentiels se montrent encore circonspects. Ils observent de près les réformes initiées pour sécuriser les investissements, pour lutter contre la corruption, et « attendent de voir » la capacité des autorités congolaises à rendre concrètes ces infrastructures dont on dit depuis des années qu’elles sont « prioritaires ».
N’empêche, l’État se montre volontariste. Il poursuit les efforts pour trouver les partenaires et mobiliser les financements sur les projets de grande envergure approuvés de longue date, au premier rang desquels le mégaprojet des barrages du Grand Inga, la construction d’un port en eau profonde à Banana et celle d’un pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville. S’y ajoutent désormais d’autres chantiers « prioritaires » conçus par l’agence congolaise des grands travaux (ACGT), un service public rattaché au ministère des Infrastructures, qui table sur le développement des partenariats public-privé (PPP).