Selon Kaïs Saïed, c’est « la situation sanitaire catastrophique qu’il a constatée à Redeyef [Sud-Ouest] le 24 juillet » qui a motivé sa prise en main des pouvoirs législatif et exécutif le jour suivant. Or, selon certains de ses ex-conseillers au palais, cette décision n’a pas été spontanée. Au contraire, elle aurait même été mûrie durant plusieurs mois. Le président aurait essentiellement consulté le spécialiste en droit public Mohamed Salah Ben Aïssa, ancien doyen de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, à propos de l’application et de l’interprétation de la Constitution.

Kaïs Saïed à Tunis, le 18 septembre 2019. © Nicolas Fauqué
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