Économie

L’Algérie va (enfin) s’engager dans la digitalisation bancaire

Le ministre délégué chargé des start-up, Yacine Oualid, a annoncé la mise en place prochaine d’un cadre législatif pour lancer les banques virtuelles. État des lieux et perspectives du secteur bancaire algérien.

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Mis à jour le 17 novembre 2021 à 15:45

La généralisation des services financiers digitaux est l’une des grandes priorités nationales fixées par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane. Ici, Yacine Oualid, ministre algérien délégué aux start-up. © Fateh Guidoum/PPAgency/Sipa

C’est sur la très en vogue application de réseau social ClubHouse que le ministre délégué a décidé d’exprimer, vendredi 12 novembre, la volonté du gouvernement algérien d’inaugurer l’ère des banques 100 % digitales.

Les indications de Yacine Oualid portent à croire que le gouvernement travaille sur une nouvelle loi monétaire visant à faciliter l’entrée de nouveaux prestataires de services de paiement (PSP) dans le marché bancaire.

« Pour le moment c’est un projet et c’est inscrit dans le plan d’action du gouvernement, il n y a pas encore de visibilité par rapport à son adoption.  » confie le ministre à Jeune Afrique.

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Améliorer l’inclusion financière

Selon les déclarations du ministre, le développement du nouveau cadre réglementaire a pour objectifs d’accroître l’attractivité et l’efficacité du secteur bancaire algérien et d’améliorer l’inclusion financière sur l’ensemble du territoire, notamment grâce à la décentralisation et à la diversification des services à faible coût, à l’instar du paiement mobile.

L’appropriation du numérique par la population algérienne est déjà forte