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Diplomatie : l’exception sénégalaise
Croissance prévue de 5,6 à 5,7 % en 2021, octroi d’un prêt par le Fonds monétaire international (FMI), ratio dette/produit intérieur brut (PIB) proche des objectifs fixés par les instances internationales, évaluation favorable de la part des agences de notation : le Sénégal a bien résisté à la crise économique née de la pandémie de Covid et semble bien gérer le « rebond » actuel. La plupart des analystes qualifient son économie de « résiliente » et saluent les efforts accomplis. Avec, toutefois, deux bémols : une création d’emploi trop lente pour faire face à l’évolution de la démographie du pays et un poids encore trop important du secteur informel, avec toutes les conséquences que cela implique pour les finances publiques.
C’est en grande partie pour répondre à ce double défi que la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) a vu le jour il y a trois ans. Pour Jeune Afrique, son délégué général, Papa Amadou Sarr, fait le point sur son bilan et revient sur les changements d’orientation auxquels la structure d’aide à la création d’entreprises a été contrainte pour faire face à la période Covid.
Jeune Afrique : Comment se porte l’économie du Sénégal après dix-huit mois de pandémie mondiale et la désorganisation générale qui en a résulté ?