Côte d’Ivoire, Burkina, Rwanda : quand la Turquie accélère en Afrique
Bien implantée en Égypte, en Algérie et en Éthiopie, Ankara lorgne désormais aussi l’Afrique de l’Ouest. Dans des secteurs traditionnels comme la construction et l’énergie mais aussi plus nouveaux comme la défense.
Lorsque Recep Tayyip Erdogan foula le sol africain pour la première fois, en 2005, en Éthiopie, il n’y avait que trois entreprises turques dans ce pays. Elles sont aujourd’hui 225. « Le bouche-à-oreille a fonctionné. Les Turcs sont appréciés, car ils ne se contentent pas de faire du business, mais investissent et s’établissent ici », résume Yaprak Alp, l’ambassadrice de Turquie à Addis-Abeba, qui précise que ces sociétés emploient 20 000 personnes dans des secteurs variés : textile, chaussure, câbles électriques, jus de fruits…
Même dynamisme dans l’Ouest de l’Afrique, en Algérie, où plus de 1 300 entreprises turques sont actives, entre autres, dans la sidérurgie (groupe Tosyali), le textile (Tayal), les produits d’hygiène (Hayat Kimya), l’énergie (accord entre Botas et Sonatrach).
Quadrillage
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