Convalescents, en danger, prêts au rebond… Les perspectives de l’Afrique du Nord en 2022 selon le FMI

Le contexte de hausse généralisée des prix fait connaître aux neuf États membres du septentrion continental, tel que défini par le Fonds monétaire international, des fortunes extrêmement diverses.

Jihad Azour est le directeur du département Moyen-Orient, Afrique du Nord et Asie centrale au au FMI. Ici, le 1er mai 2018 à Dubaï. © Kamran Jebreili/AP/SIPA

Jihad Azour est le directeur du département Moyen-Orient, Afrique du Nord et Asie centrale au au FMI. Ici, le 1er mai 2018 à Dubaï. © Kamran Jebreili/AP/SIPA

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 20 octobre 2021 Lecture : 3 minutes.

C’est une Afrique du Nord très inégalitaire qui apparaît dans les statistiques publiées par le Fonds monétaire international (FMI), le 19 octobre. Ses neuf États membres (1) se répartissent grosso modo en quatre groupes.

Les pays dont le dynamisme devrait se confirmer sont Djibouti et l’Égypte. Ceux qui se montrent résilients face aux difficultés sont le Maroc et la Mauritanie. Ceux qui sortent laborieusement de la crise sont l’Algérie, la Somalie, le Soudan et la Tunisie. La Libye, elle, demeure chaotique et ses statistiques sont peu significatives avec des variations aberrantes de plus de 100 % d’une année sur l’autre.

À l’exception de l’Égypte et de Djibouti, tous les pays ont été en récession

La moyenne de la croissance de l’Afrique du Nord atteindrait 3,4 % en 2021, c’est-à-dire nettement moins que les 5,9 % annoncés pour la croissance mondiale. C’est dire combien la reprise y est poussive.

Phénomène inflationniste

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