Exclusif – Affaire Sankara : pourquoi Blaise Compaoré ne sera pas en mesure de dire « sa » vérité

Principal accusé du procès des assassins de Thomas Sankara, l’ancien président burkinabè a toujours refusé de répondre à la justice de son pays. Selon les informations de Jeune Afrique, son état de santé ne le lui permet désormais plus.

Blaise Compaoré à Bruxelles, en 2013 © THIERRY CHARLIER/AFP

Blaise Compaoré à Bruxelles, en 2013 © THIERRY CHARLIER/AFP

Publié le 15 octobre 2021 Lecture : 1 minute.

Thomas Sankara.
Issu du dossier

Assassinat de Thomas Sankara : l’heure du procès

Un procès historique s’ouvre à Ouagadougou ce lundi 11 octobre : celui de l’assassinat, le 15 octobre 1987, de l’ancien président burkinabè, figure iconique de la révolution. Parmi les accusés : Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando. Témoignages, enquête, analyses et reportage.

Sommaire

Même si son ombre plane lourdement sur le procès des assassins de Thomas Sankara – dont les audiences doivent reprendre le 25 octobre – l’ancien président Blaise Compaoré, qui fait figure de principal accusé, est et sera le grand absent du tribunal militaire de Ouagadougou. Selon ses avocats, l’ex-compagnon d’armes et ex-ministre de Sankara, refuse d’être jugé devant « une juridiction d’exception » dans le cadre d’un « procès politique ».

Il aurait également la quasi-certitude d’être arrêté et incarcéré dès son arrivée à Ouagadougou, en dépit, ajoutent ses défenseurs, de l’immunité dont il bénéficierait de par la Constitution. À ces arguments, qui n’ont évidemment pas convaincu les parties civiles, lesquelles fustigent le « manque de courage » de Blaise Compaoré et y voient un aveu de culpabilité, s’ajoute une réalité beaucoup moins dicible car occultée par l’omerta de ses proches et de sa famille : son état de santé.

Moments d’absence

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

Assassinat de Thomas Sankara : la parole est à la défense