Consacrée au soutien de la Banque mondiale aux pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale face au Covid, ainsi qu’aux questions d’éducation et à l’énergie, la mission d’Ousmane Diagana, vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale de l’institution multilatérale, a été l’occasion de multiples rencontres avec des officiels et de visites sur le terrain au Cameroun et en Centrafrique.
Des accords de financement portant sur plus d’un demi-milliard de dollars (525 millions) ont été signés.
Le haut fonctionnaire international a notamment invité les gouvernements à mettre l’accent sur l’énergie, surtout le renouvelable au regard du potentiel de la région, qui dégage d’importantes externalités positives pour l’économie. « Je compte organiser une réunion avec les ministres de l’Énergie et des Finances des pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest, en marge des assemblées annuelles d’octobre, devant déboucher sur un pacte permettant de mieux canaliser et orienter les investissements, mais aussi de déclencher les réformes nécessaires pour attirer davantage de financements pour réaliser un saut qualitatif en matière d’énergie », a-t-il précisé.
Certes, toutes les activités prévues initialement n’ont pas pu être menées. Ainsi, Alamine Ousmane Mey a longtemps espéré un geste de dernière minute du palais d’Etoudi, avant le départ d’Ousmane Diagana. En vain. Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale s’est envolé pour Bangui, le 15 septembre au soir, sans avoir paraphé, avec le ministre de l’Économie, les quatre conventions de financement qui devaient constituer le clou de son séjour en terres camerounaises.
Pourtant, le décor était planté deux jours plus tôt dans l’amphithéâtre du ministère de l’Economie, où Alamine Ousmane Mey était entouré de six autres ministres.