Désigné par la France comme la cible principale au Sahel depuis le sommet de Pau, en janvier 2020, Adnan Abou Walid al-Sahraoui était traqué nuit et jour par les services de renseignement. Jeudi 16 septembre, Emmanuel Macron a annoncé la « neutralisation » par les forces françaises du chef du groupe jihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS). Le président met ainsi fin aux rumeurs qui, dès août, annonçaient la mort de celui que ses combattants surnommaient « l’Émir ».
Ces derniers semaines, l’étau s’était resserré autour d’al-Sahraoui. Son état-major avait été fragilisé par plusieurs opérations françaises, qui avaient coûté la vie à certains de ses plus proches lieutenants.