Guinée : Alpha Condé « préfère être tué » que de signer sa démission

Dans quel état d’esprit est le président déchu ? À quelles conditions peut-il espérer une libération ? Alors qu’une mission de la Cedeao a pu le rencontrer le 10 septembre, JA vous livre de nouvelles informations exclusives.

Alpha Condé, après son arrestation, le 5 septembre 2021. © MILITARY SOURCE / AFP

Alpha Condé, après son arrestation, le 5 septembre 2021. © MILITARY SOURCE / AFP

Publié le 13 septembre 2021 Lecture : 3 minutes.

Le 10 septembre, à Conakry, une mission de la Cedeao, composée des ministres des Affaires étrangères Robert Dussey (Togo), Shirley Ayorkor Botchwey (Ghana), Alpha Barry (Burkina) et de Jean Claude Brou, le président de la commission de l’organisation, a pu rencontrer Alpha Condé. Lors de cet entretien, les putschistes s’étaient fait représenter par le colonel Balla Samoura, le directeur régional de la gendarmerie de Conakry, devenu le numéro deux de la junte. Cette délégation a ensuite publiquement déclaré, sans plus de détails, qu’il « allait bien ».

Selon nos informations, l’ancien président guinéen demeure détenu dans l’antenne des forces spéciales installée dans une aile du Palais du peuple, à l’entrée de Kaloum, et plus précisément dans la suite où vivait précédemment le lieutenant-colonel Mamadi Doumbouya. C’est d’ailleurs dans cette même pièce (et non au palais de Sékhoutouréya) que la désormais célèbre photo d’Alpha Condé, assis sur un canapé et encerclé par des militaires, a été prise peu après son arrestation.

« Alpha n’est pas IBK »

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires