Gabon : à trop ressasser 2016, Jean Ping va-t-il manquer 2023 ?

L’opposant entretient le mystère sur ses intentions, mais rien n’indique qu’il ait renoncé à briguer la présidence du Gabon. Reste à savoir qui l’accompagnera sur ce chemin semé d’embûches.

Jean Ping, ancien secrétaire général de l’Union Africaine, candidat a l’élection présidentielle gabonaise de 2016, ici à Paris, en 2016. © Vincent Fournier/JA

Jean Ping, ancien secrétaire général de l’Union Africaine, candidat a l’élection présidentielle gabonaise de 2016, ici à Paris, en 2016. © Vincent Fournier/JA

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 7 septembre 2021 Lecture : 5 minutes.

Il faut reconnaître à Jean Ping une certaine constance. Les cinq années qui viennent de s’écouler n’ont pas fait évoluer sa position d’un iota. L’ancien ministre gabonais des Affaires étrangères devenu président de la Commission de l’Union africaine puis opposant se considère toujours comme « le vrai vainqueur de l’élection présidentielle de 2016 ». Il refuse donc obstinément de reconnaître l’élection d’Ali Bongo Ondimba et, alors que les grandes manoeuvres politiques s’intensifient à l’approche du scrutin de 2023, Jean Ping reste arc-bouté sur l’outrage qui lui a été fait, il en est convaincu, en 2016.

Reclus dans sa résidence du quartier des Charbonnages, à Libreville, le politicien reçoit peu et ne parle pas aux journalistes. Ainsi échappe-t-il à la question que beaucoup se posent : sera-t-il candidat à la présidentielle de 2023 ? Il n’a pas encore officialisé ses projets, mais rien ne permet de penser qu’il pourrait accepter qu’un autre que lui reprenne le flambeau de la « candidature unique » de l’opposition.

Défections

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires