Économie

Le « oui, mais… » de Paul Biya et ses pairs aux demandes du FMI

L’engagement des pays membres à conclure de nouveaux accords avec l’institution de Bretton Woods a été acté le 18 août, à Yaoundé. Mais, des points de dissension avec certains pays persistent.

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Mis à jour le 24 août 2021 à 11:03

Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, rencontre Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale, dans son bureau au siège du FMI à Washington, DC., le 15 janvier 2020. © IMF Photo/FLickr/Licence CC

Kristalina Georgieva a marqué sa satisfaction après avoir pris part au sommet extraordinaire virtuel des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le 18 août. « Je salue l’engagement des chefs d’État de la Cemac en faveur de réformes structurelles profondes pour transformer radicalement et diversifier la région, continuer à soutenir les institutions régionales et réduire sa dépendance vis-à-vis des matières premières », a déclaré la patronne du FMI quelques heures après la fin des assises.

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De fait, la Bulgare a – dans les grandes lignes – obtenu ce qu’elle était venue chercher. « Tous les participants ont dit leur soutien aux réformes souhaitées par le FMI. Tout le monde est d’accord pour avoir un deuxième cycle de programmes avec le Fonds », confie un des participants sous couvert d’anonymat. « Félicitations aux dirigeants de la #CEMAC pour ce sommet fructueux à un moment difficile pour la région. Il est essentiel de travailler ensemble pour lutter contre la pandémie et faire avancer les réformes afin de surmonter les défis auxquels les pays de la CEMAC sont confrontés pour assurer un meilleur avenir à leurs populations », a indiqué la patronne du FMI dans un message diffusé sur les réseaux sociaux.