François Compaoré, John Numbi, Karim Keïta, Kalev Mutond… Ces Africains recherchés pour des affaires criminelles (3/4)

« Wanted » (3/4) – Alors qu’ils ont occupé des postes stratégiques dans leur pays, ces hommes de pouvoir sont désormais cités dans des dossiers criminels. Du Burkinabè François Compaoré au Malien Karim Keïta en passant par les Congolais Kalev Mutond et John Numbi, JA a enquêté.

Karim Keïta ; Moutond ; John Numbi ; François Compaoré Karim Keïta/  Moutond / John Numbi  /François Compaoré 
Michele CATTANI/AFP ; ROBERT CARRUBBA; Junior KANNAH / © Vincent Fournier/JA ; MONTAGE JA

Karim Keïta ; Moutond ; John Numbi ; François Compaoré Karim Keïta/ Moutond / John Numbi /François Compaoré Michele CATTANI/AFP ; ROBERT CARRUBBA; Junior KANNAH / © Vincent Fournier/JA ; MONTAGE JA

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Publié le 2 septembre 2021 Lecture : 10 minutes.

De haut en bas et de gauche à droite : Mengistu Hailé Mariam, Leïla Ben Ali, John Numbi, François Bozizé, Chabib Khelil, Guillaume Soro, Karim Keïta et François COmpaoré. © Photomontage : JA / Photos : BAY ISMOYO/AFP; VINCENT FOURNIER/JA; ISSAM ZELJI POUR JA; JUNIOR KANNAH/AFP;MICHELE CATTANI/AFP; FETHI BELAID/AFP; ALEXANDER JOE/AFP;MOHAMED HAMMI/SIPA
Issu du dossier

« Wanted » : enquête sur les 20 Africains les plus recherchés

Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, parce qu’ils refusent de rendre des comptes ou craignent pour leur vie, tous ont fui leur pays pour un exil aussi précaire qu’indéfini. Une liste qui ne cesse de s’allonger…

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Burkina Faso – François Compaoré, mieux vaut tard que jamais

François Compaoré fut le conseiller de son frère pour les questions économiques. Ici à Paris, le 12 septembre 2017. © Vincent Fournier/JA

François Compaoré fut le conseiller de son frère pour les questions économiques. Ici à Paris, le 12 septembre 2017. © Vincent Fournier/JA

L’affaire date de vingt-trois ans et a rattrapé François Compaoré. Accusé d’avoir commandité l’assassinat, en décembre 1998, du journaliste Norbert Zongo, qui enquêtait lui-même sur les circonstances obscures de la mort de l’un de ses employés, le frère de l’ex-président burkinabè, 67 ans, va-t-il enfin s’expliquer sur sa responsabilité dans ce crime qui avait ébranlé le pays ?

La décision rendue le 30 juillet par le Conseil d’État français, qui valide le décret d’extradition de François Compaoré vers Ouagadougou, laisse augurer un rebondissement en faveur de ceux qui réclament justice dans le dossier de la mort de Norbert Zongo et de trois de ses compagnons, classé en 2006 après un non-lieu et rouvert à la faveur de la chute de Blaise Compaoré.

Si nécessaire, nous accompagnerons François Compaoré en zone rouge

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