Le groupe de télécoms suisse a accepté la demande de sursis de la Guinée équatoriale dans le litige qui les oppose. Le 11 août, soit quelques heures après la parution de l’article de Jeune Afrique, Francisco Evuy Nguema Mikue, l’avocat de l’État, a repris contact avec MGI pour solliciter un moratoire de deux semaines, le temps de préparer un protocole d’accord.
Biens en Suisse
Le différend porte sur la rupture unilatérale par Malabo d’un contrat portant sur la gestion de la passerelle téléphonique du pays. MGI exige le paiement de 11,5 milliards de F CFA (17,5 millions d’euros) pour le préjudice causé et avait donné un ultimatum aux autorités équato-guinéennes. Elles avaient jusqu’au 15 août pour s’exécuter, faute de quoi le groupe helvétique entendait déposer une plainte devant les juridictions de son pays, pour faire saisir les biens de la Guinée équatoriale en Suisse.
Le dossier est