Il faisait figure de favori depuis le désistement en début d’année du consortium Agir. Ce dernier réunit le capital-investisseur ouest-africain Cauris, le banquier ivoirien Charles Kié, via son fonds d’investissement New African Capital Partners, et l’entrepreneur Oscar Daaga. Mahamadou Bonkoungou, le patron du groupe de BTP Ebomaf, était depuis ce retrait opposé au groupe panafricain Ecobank.
Au final, Mahamadou Bonkoungou l’a emporté et prend effectivement le contrôle à hauteur de 90% de la Banque togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI), le reliquat de 10% du capital reste détenu par l’État togolais. Cette reprise se réalise via IB Holding, la maison mère du pôle bancaire du magnat burkinabè de la construction, qui est dotée d’un capital de 30 milliards de F CFA (45 millions d’euros).
Ni l’éxecutif togolais, ni le groupe IB Bank – filiale bancaire du groupe de Bonkoungou –