Économie

Orange s’endort-il sur ses lauriers en Afrique ?

Tandis que MTN, Airtel et Vodacom s’engagent sur de nouveaux terrains, le groupe français poursuit une stratégie basée sur les télécoms traditionnelles. Un choix dangereux ?

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Mis à jour le 9 août 2021 à 19:24
Quentin Velluet

Par Quentin Velluet

Quentin Velluet est journaliste à Jeune Afrique. Il couvre le secteur des télécoms, la tech et les start-up.

Kiosque Orange Money dans le quartier des Almadies à Dakar. © Sylvain Cherkaoui pour JA, 2018.

Tel un coureur de fond estimant que son avance est suffisante pour souffler un peu en fin de course, Orange Moyen-Orient Afrique (OMEA) semble avoir décidé de se reposer sur ses acquis pour les deux années à venir. Dans la présentation de ses chiffres pour la mi-2021, l’opérateur, qui enregistre un chiffre d’affaires de plus de trois milliards d’euros sur la période dans une région qui pèse désormais pour 13 % de ses revenus, a profité de l’occasion pour réaffirmer les piliers de la stratégie qu’il compte suivre jusqu’en 2023 en Afrique.

Mobile money, 4G et haut débit

Au menu : prolongement des efforts sur le mobile money grâce à la sophistication des services apportés par Orange Bank ; poursuite de la pénétration de la 4G à la faveur de l’extension des réseaux et de l’usage du smartphone ; maintien de l’activité wholesale (revente en gros des capacités des câbles internationaux), qui