Économie

Industrie : qui en veut à la bauxite guinéenne ?

Critiqués par des ONG, les constructeurs automobiles redoublent d’efforts pour limiter l’impact environnemental et social de l’exploitation de bauxite, minerai utilisé pour produire l’aluminium présent dans les voitures.

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Mis à jour le 5 août 2021 à 17:55

Les constructeurs automobiles mondiaux sont pointés du doigt pour leurs défaillances dans le respect des droits de l’homme et de la protection de l’environnement, notamment en Guinée. © Saliou Samb/REUTERS

Des efforts faits sur la filière cobalt en République démocratique du Congo (RDC), mais pas assez sur l’approvisionnement en aluminium en Guinée. Tel est le constat dressé par les ONG Human Rights Watch et Inclusive Development International dans un rapport conjoint, publié le 22 juillet 2021, sur la responsabilité sociale et environnementale des constructeurs automobiles mondiaux.

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Ces derniers, dépendants de nombreux matériaux africains pour construire leurs voitures, sont pointés du doigt pour leurs défaillances quant au respect des droits de l’homme et de la protection de l’environnement, notamment en Guinée, qui possède les plus importants gisements de bauxite au monde.

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