Économie

Au Nigeria, la France cherche un nouveau départ économique en Afrique

Pour renforcer son empreinte au-delà du traditionnel pré carré, le message français aux businessmen nigérians est clair : créer des « partenariats gagnant-gagnant ».

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Mis à jour le 15 juillet 2021 à 18:29

Abdul Samad Rabiu (Nigeria), PDG de BUA group et Jean Sentenac, PDG de Axens lors de la signature AXENS/BUA à Paris avec Franck Riester, ministre du Commerce extérieur. © Bruno Levy pour JA

Lorsqu’il était étudiant à l’ENA, Emmanuel Macron a réalisé un stage de six mois à Lagos. Depuis, le chef de l’État français semble déterminé à rester engagé avec le pays – en témoigne une visite officielle en 2018, marquée par une sortie dans une célèbre boîte de nuit de la ville ainsi que l’organisation à la fin de juin d’un « side-event » spécial Nigeria lors de la rencontre « Choose France » organisée par le gouvernement français. Cette rencontre a vu le lancement officiel du club d’investissement franco-nigérian. Outre la culture, la diplomatie économique reste au cœur des discussions.

Avec plus de deux milliards d’euros investis au cours des dix dernières années par l’intermédiaire de l’Agence française de développement, la France est le deuxième plus grand créancier bilatéral du Nigeria, après la Chine. Selon les responsables gouvernementaux français, ces fonds ont permis de financer 35 projets de développement.