Tunisie : Béchir Akremi, un magistrat sur le banc des accusés

Accusé d’avoir dissimulé des preuves, notamment dans l’enquête sur le meurtre de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, les deux leaders de la gauche tunisienne assassinés en 2013, le magistrat est sous le coup d’une procédure disciplinaire.

Lorsqu’il était au poste de procureur de la République, Béchir Akremi est soupçonné d’avoir caché des preuves dans de nombreuses affaires. (Illustration) © Boonchai wedmakawand/GettyImages

Lorsqu’il était au poste de procureur de la République, Béchir Akremi est soupçonné d’avoir caché des preuves dans de nombreuses affaires. (Illustration) © Boonchai wedmakawand/GettyImages

Publié le 13 juillet 2021 Lecture : 4 minutes.

• Verrouillage du système

Le petit juge d’instruction, au parcours classique, est monté en puissance avec l’arrivée au pouvoir d’Ennahdha et la mainmise du parti islamiste sur une partie de l’appareil judiciaire par le biais du ministre de la Justice, Noureddine Bhiri. Au poste de procureur de la République, Béchir Akremi a garanti le verrouillage du système.

Incontournable, il a utilisé de tous

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