Dans la nuit du 24 au 25 mai dernier, une quinzaine d’employés de la CAF ont été avertis par un simple mail que leur mission était terminée. Un message identique pour tous les destinataires, limité à quelques phrases sibyllines et très explicites : « Votre mission à la CAF est terminée. Ne venez plus au siège. Vous recevrez votre salaire du mois de juin. »
Pour ceux qui avaient éteint leur téléphone, le réveil a été brutal. « Cela ressemble à des licenciements abusifs. Il n’y a pas eu d’entretiens préalables, ce qui est la règle en Égypte, où est situé le siège de la CAF. On savait qu’il y avait des tensions depuis l’élection de Motsepe, que des têtes allaient tomber, ce qui n’a rien d’étonnant quand une nouvelle direction arrive, confirme, sous couvert d’anonymat, le dirigeant d’une fédération africaine. Par contre, ce qui surprend, c’est la méthode. »