Togo : les réformes électorales au cœur des crispations entre pouvoir et opposition

Le parti de Jean-Pierre Fabre menace de claquer la porte des discussions en cours sur les réformes électorales, affirmant ne pas être suffisamment entendu. Le parti de Faure Gnassingbé dénonce pour sa part une forme de « radicalisation » de l’opposition.

Faure Gnassingbé, au palais présidentiel à Lomé, en décembre 2017. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Faure Gnassingbé, au palais présidentiel à Lomé, en décembre 2017. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

CHARLES-DJADE_2024

Publié le 6 juillet 2021 Lecture : 3 minutes.

Le dialogue politique entamé à Lomé est-il condamné à l’impasse ? Sept mois après avoir été lancées, les discussions semblent en passe de se rompre entre le parti au pouvoir et l’opposition. Quant à savoir à qui en revient la faute, chaque partie accuse l’autre.

Dans un communiqué au vitriol, l’Unir, le parti du président Faure  Essozimna Gnassignbé, a dénoncé dans des termes peu amènes la volonté affichée par l’Alliance pour le changement (ANC), le parti de Jean-Pierre Fabre, de quitter le Cadre national des acteurs politiques (CNAP). Dénonçant une « politique de la chaise vide », le secrétaire exécutif du parti présidentiel, Atcholé Aklesso, accuse l’ANC de « radicalisation », « d’absence de cohérence » et de pratiquer « une forme de chantage ».

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