Pour le Ghana, c’est la douche froide. En mai 2021, le groupe ExxonMobil a annoncé, dans une lettre adressé au gouvernement, son retrait – surprise – du pays.
Le géant américain avait pourtant été le premier à se lancer dans l’exploration en 2018, après une décision très attendue l’année précédente du tribunal international du droit de la mer (TIDM) réglant au profit d’Accra un différend sur les eaux territoriales entre le Ghana et la Côte d’Ivoire.
Pour les autorités ghanéennes, l’objectif était d’utiliser l’expérience d’ExxonMobil pour renforcer, en quatre ans, les capacités de l’entreprise publique Ghana National Petroleum Corporation (GNPC) afin qu’elle puisse opérer les champs pétroliers de manière indépendante.
Raté. Le géant américain, qui s’était vu attribuer 80% du bloc en eaux profondes de Cape Three Points, situé à 57 miles au large des côtes ghanéennes, pour une période