« Le fort engagement des autorités en faveur des réformes et leur mise en œuvre résolue seront la clé du succès, et pourraient également contribuer à débloquer le soutien supplémentaire des bailleurs de fonds. » Sans les sous-titres, impossible de savoir si les équipes du Fonds monétaire international (FMI) croient réellement à cette « analyse » de la situation du Mali lorsqu’elles l’utilisent pour justifier le décaissement de 57 millions de dollars d’aide en mars dernier.
Cela intervient sept mois après le coup d’État contre Ibrahim Boubacar Keïta et moins de sept semaines avant « l’auto-putsch » de la junte contre Bah N’Daw.
Avec le Mali, les bailleurs de fonds ne savent pas sur quel pied danser