L’Algérie, prochain eldorado africain des énergies renouvelables ?

Géant gazier et pétrolier, le pays amorce un virage renouvelable avec le lancement, annoncé pour la fin d’octobre, d’un appel d’offres pour 1 gigawatt de projets « propres ». Avec 800 millions de dollars d’investissement à la clé.

L’Algérie ne compte que 400 MW de puissance verte installée. © RODGER BOSCH/AFP

L’Algérie ne compte que 400 MW de puissance verte installée. © RODGER BOSCH/AFP

ESTELLE-MAUSSION_2024

Publié le 28 octobre 2021 Lecture : 6 minutes.

L’Algérie, prochain eldorado africain des énergies renouvelables ? De plus en plus d’observateurs y croient. Certes, le pays, troisième producteur de pétrole d’Afrique et dans le top 10 mondial des producteurs de gaz naturel, part de très loin.

Le renouvelable ne compte que pour 3 % de son mix énergétique, 97 % de son électricité étant générée à partir d’énergies fossiles, en très grande majorité du gaz. Mais force est de constater qu’un vent nouveau souffle à Alger où un appel d’offres pour 1 gigawatt (GW) de projets verts est en préparation dans le cadre d’un plan visant à créer 4 GW à l’horizon 2024.

Les autorités, confrontées à une demande croissante (+ 7 % par an entre 2010 et 2018) et au déclin des ressources pétrolières et gazières, tablent sur un énorme potentiel éolien et solaire identifié de longue date sans jamais avoir été exploité. Si cette tentative est loin d’être la première, elle pourrait bien être la bonne, d’où une certaine effervescence…

Un ministère pour les ENR

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