Économie

Algérie : panne sèche pour l’automobile, ex-futur pilier industriel du pays

Perturbé par les mesures drastiques des autorités pour favoriser un essor industriel, le marché s’est réduit comme peau de chagrin, au grand dam des concessionnaires, des constructeurs et des consommateurs.

Réservé aux abonnés
Mis à jour le 7 juillet 2021 à 11:54

Pour l’heure, seules trois usines, dont celle de Renault à Oran (photo), ont été autorisées à redémarrer. © https://www.renaultgroup.com/

Des show-rooms désespérément vides, des concessionnaires automobiles n’ayant plus rien à vendre et un marché de l’occasion avec des prix qui flambent comme jamais auparavant.

Avec un parc de plus de 6,5 millions de voitures recensées à la fin de l’année 2019, le secteur automobile algérien, jadis l’un des plus dynamiques d’Afrique, est en panne sèche : les règles d’importation, qui varient sans cesse, ont fini par réduire au minimum les flux de véhicules dans le pays ; quant à la fabrication locale, elle est quasiment à l’arrêt depuis la décision des pouvoirs publics, en mai 2020, d’annuler le régime préférentiel pour l’importation des pièces pour le montage des voitures.

Ainsi, l’Algérie est devenue l’un des rares pays au monde où l’on peut acheter une voiture, l’utiliser pendant plusieurs années, puis la revendre plus cher que son prix initial.

Pour le doyen des concessionnaires