Algérie – Législatives : les « indépendants » roulent-ils pour Tebboune ?

Le président Tebboune affirme ne chercher l’appui d’aucune entité partisane. Des listes indépendantes se sont pourtant structurées autour de son projet de réforme institutionnelle, dans la perspective du scrutin législatif du 12 juin 2021.

Aux législatives, Alger a la plus grande circonscription du pays, avec 34 sièges de députés à pourvoir sur 407. © Ammi Louiza/ABACA

Aux législatives, Alger a la plus grande circonscription du pays, avec 34 sièges de députés à pourvoir sur 407. © Ammi Louiza/ABACA

Publié le 10 juin 2021 Lecture : 3 minutes.

Le nombre inédit de listes indépendantes en lice pour le scrutin législatif du 12 juin 2021 va-t-il reconfigurer la prochaine Assemblée nationale, traditionnellement dominée par les partis politiques alliés de la présidence ? L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a validé 1 253 listes d’indépendants contre 1 237 autres de diverses formations politiques. Pour le scrutin législatif de 2017, la même instance avait retenu moins de 800 listes d’indépendants.

L’émergence de la « société civile » dans la course électorale fait écho au discours présidentiel en faveur de la jeunesse. Les amendements de la loi électorale prévoient d’ailleurs des aides financières et logistiques aux indépendants et aux jeunes comme l’accès gratuit aux salles pour leur campagne. Ainsi, 460 millions de dinars (2,81 millions d’euros) ont été globalement octroyés à 1 548 candidats indépendants au titre des aides destinées aux postulants de moins de 40 ans, selon le président de l’Anie, Mohamed Charfi.

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