Algérie – Législatives : test de légitimité pour Abdelmadjid Tebboune

Le mot d’ordre du scrutin législatif est martelé depuis plusieurs semaines : la nouveauté ! Le rendez-vous électoral du 12 juin 2021 permettra-t-il réellement de tourner la page des anciennes pratiques du pouvoir ? Éléments de réponse.

Même si elles ne se sont pas avérées suffisantes pour compenser les vulnérabilités structurelles du pays, les mesures prises par Alger ont permis de « protéger » son économie, admet le FMI. Ici, le président Abdelmadjid Tebboune, le 13 décembre 2019 à Alger. © Fateh Guidoum/AP/SIPA

Même si elles ne se sont pas avérées suffisantes pour compenser les vulnérabilités structurelles du pays, les mesures prises par Alger ont permis de « protéger » son économie, admet le FMI. Ici, le président Abdelmadjid Tebboune, le 13 décembre 2019 à Alger. © Fateh Guidoum/AP/SIPA

Publié le 11 juin 2021 Lecture : 3 minutes.

Seuls quelques mois se sont écoulés depuis l’expression de la volonté présidentielle de tenue d’élections législatives. Organisées le samedi 12 juin 2021, elles sont les premières depuis le départ forcé d’Abdelaziz Bouteflika, en 2019. Abdelmadjid Tebboune n’entend pas retarder ses échéances fixées pour la conduite de son mandat, même si sa victoire électorale le 12 décembre 2019 n’a pas mis un terme au Hirak,

L’enjeu de la participation est central pour un pouvoir en quête de légitimité

Il peut compter sur l’essoufflement d’un mouvement populaire divisé et désormais durement réprimé depuis plusieurs semaines. Le rendez-vous électoral est censé marquer une nouvelle rupture avec l’ère Bouteflika. Les listes indépendantes se sont ainsi multipliées durant la campagne.

La promesse de réforme est dans toutes les bouches. Le FLN, parti de l’ex-président Bouteflika, s’engage à « se renouveler », Abderrazak Makri, patron du Mouvement de la société et la paix (MSP, de tendance islamiste) perçoit ces élections comme « une occasion pour changer l’environnement politique ». Le Rassemblement de l’espoir (TAJ), de l’ancienne ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables Fatma Zohra Zerouati, affirme que ses listes « contiennent de nouvelles figures » qui incarnent « la rupture avec les pratiques du passé ».

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