RDC-Gabon : bras de fer entre Félix Tshisekedi et Ali Bongo Ondimba pour un siège au Conseil de sécurité de l’ONU
Si l’Union africaine (UA) soutient la candidature du Gabon pour le siège de membre non permanent réservé à l’Afrique centrale, le président congolais veut imposer la candidature de son pays. Voici les dessous de ce bras de fer.
Félix Tshisekedi a relancé, le 29 mai, la candidature de la RDC au siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, qui est réservé à l’Afrique centrale pour la période 2022-2023 et dont le titulaire sera désigné le 11 juin à New York.
Lors du dernier Conseil exécutif de l’UA – que Tshisekedi préside depuis février dernier – qui s’est tenu du 3 au 4 février 2021 à Addis-Abeba, le Gabon avait pourtant déjà été désigné, tandis que le Ghana avait été retenu pour le siège réservé à l’Afrique de l’Ouest, comme en témoigne le rapport du comité ministériel, que Jeune Afrique a pu consulter.
Campagne à New York
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude