Cobalt : la RDC cherche la recette gagnante
Nouveaux projets, nouveaux acteurs, mais aussi nouvelles règles éthiques… Fragilisée depuis 2019, la filière cobalt congolaise reprend de la vigueur.
Le grand tournant de Tshisekedi
Mise en place de l’Union sacrée, assainissement de l’administration, lutte contre la corruption, rééquilibrages structurels, redéploiement économique… À mi-mandat, le président Félix Tshisekedi a toutes les cartes en main pour accélérer les nombreuses réformes dont le pays a besoin.
Première productrice de cobalt au monde, la RDC abrite plus de 50 % des réserves de la planète, principalement localisées dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba. Elle fournit plus de 70 % des volumes émis sur le marché de ce minerai qu’elle a classé parmi les « métaux stratégiques » de son nouveau code minier.
À partir de 2019, la filière cuivre-cobalt a été secouée par deux chocs majeurs. D’abord, la chute des prix mondiaux du cobalt qui sont passés de 95 000 dollars la tonne (t) en mi-2018 à 30 000 dollars en juin 2019. Puis, la pandémie de Covid-19, en 2020, qui a entraîné un affaissement de la demande mondiale et un nouveau recul des cours au premier semestre.
Conséquences : nombre de sociétés minières ont suspendu leurs activités ou reporté leurs projets d’exploitation ou ceux d’extension de leurs capacités de production. Autant de facteurs qui, selon les données de la Banque centrale congolaise (BCC), ont fait chuter la production de cobalt métal à 77 964 t, en 2019. Malgré un léger rebond à 85 856 t en 2020, la production n’a pas retrouvé le niveau record de 111 358 t atteint en 2018.
Transition énergétique
En dépit du contexte difficile, « l’industrie minière a toutefois fait preuve de résilience et de solidarité avec le gouvernement, en évitant les licenciements, pour maintenir le social des travailleurs », souligne Louis Watum, président de la Chambre des mines de RDC.
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Le grand tournant de Tshisekedi
Mise en place de l’Union sacrée, assainissement de l’administration, lutte contre la corruption, rééquilibrages structurels, redéploiement économique… À mi-mandat, le président Félix Tshisekedi a toutes les cartes en main pour accélérer les nombreuses réformes dont le pays a besoin.
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