Maroc : le Ramadan, un mois (toujours) béni pour la publicité ?

En 2021, la traditionnelle embellie du secteur le temps du mois sacré est bien là. Mais les différences dans les budgets engagés par les différents secteurs sont révélatrices d’une reprise en rangs dispersés.

Programme télévisuel © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

Programme télévisuel © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

Publié le 7 mai 2021 Lecture : 4 minutes.

Avec un chiffre d’affaires pouvant atteindre celui de quatre mois « normaux », la période du Ramadan connait traditionnellement une intensification importante des investissements publicitaires. Au point d’être assimilée, toutes proportions gardées, au Super Bowl américain.

« Le mois de Ramadan est synonyme de haute saison pour la publicité et les annonceurs », explique Mounir Jazouli, spécialiste du secteur et ancien président du Groupement des annonceurs marocains (GAM), selon lequel le phénomène « s’est renforcé au cours de la dernière décennie ». Un mouvement dont l’industrie du secteur s’est emparé, « mettant tout en œuvre pour faire de ce mois le moment décisif », ajoute-t-il.

Malgré le contexte, 2021 semble suivre la tendance : au cours de la première moitié de ce mois sacré, l’investissement s’élève déjà à plus de 536,5 millions de dirhams (49,8 millions d’euros), soit une hausse de 45 % par rapport à la même période de l’année dernière.

Retour à la normale

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