Économie

Orange Ventures : « En Afrique, les investisseurs anglophones s’intéressent davantage à l’espace francophone »

Avec 50 millions d’euros à placer rapidement, l’investisseur rattaché au groupe de télécoms veut accélérer notamment sur l’amorçage. Grégoire de Padirac, co-responsable d’Orange Ventures à Dakar, a répondu aux questions de Jeune Afrique.

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Mis à jour le 13 mai 2021 à 09:31

Africa’s Talking est une des start-up soutenues par Orange Ventures. © africastalking.com

À l’image du nombre de levées de fonds qui explosent en Afrique depuis le début de l’année (64 pour plus de 800 millions de dollars mobilisés), 2021 a commencé sur les chapeaux de roues pour Orange Ventures. Cette filiale du groupe de télécoms, chargée d’investir dans des start-up, revendique l’étude d’un millier de dossiers par an en moyenne sur la zone Afrique et Moyen-Orient.

Elle dispose actuellement d’un portefeuille restreint de dix sociétés : six (7keema, Dabchy, Lamma, Moja Ride, SudPay et Waspito) ont fait l’objet d’investissement en amorçage (phase initiale de la vie d’une start-up) pour des tickets compris entre 50 000 et 200 000 euros tandis que les quatre autres (Africa’s Talking, Gebeya, Yoco et Youverify) sont déjà au stade de la série A ou B (phases d’accélération et d’expansion respectivement)..

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50 millions d’euros à investir

Mais l’année en cours devrait marquer une