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« On pense souvent à tort qu’on respire un air de meilleure qualité en Afrique qu’en Europe. Ce n’est pas nécessairement vrai. L’indice de pollution à Kinshasa est très élevé, l’air y est très chargé en particules fines », affirme Yacine Fylla, le fondateur et directeur général de Mopepe Solutions (mopepe signifiant « air », en lingala).
Il a choisi de miser sur l‘électrique, dans une ville où la pollution due au trafic routier est associée à nombreux cas de graves maladies respiratoires.
Opérationnelle depuis le mois de mars 2021, la start-up Mopepe Solutions exploite dix voitures dans la capitale (des Nissan Leaf, de fabrication japonaise, et des Renault Zoe, de marque française) et entend décupler son parc au cours du second semestre de cette année. Ses taxis ont une autonomie qui peut aller jusqu’à 700 kilomètres.
Partenariat avec Vodacom Congo et Rawbank
L’entreprise a déjà installé dans la capitale une dizaine de bornes de recharge fonctionnant à l’énergie solaire et vise, à terme, une centaine de points supplémentaires. Les automobilistes roulant en véhicule électrique, certes peu nombreux, peuvent souscrire un abonnement de 100 dollars (environ 80 euros) par mois pour recharger leurs batteries aux bornes de la société.