RDC : l’exploitation pétrolière, opportunité économique ou désastre écologique ?

Avec une production limitée à 8 millions de barils par an pour un potentiel de 20 milliards, le pays attise les convoitises… et inquiète les protecteurs de l’environnement. 

Station de pompage du groupe Perenco à Kinkazi, près de Muanda (Kongo central).

Station de pompage du groupe Perenco à Kinkazi, près de Muanda (Kongo central).

Publié le 12 juin 2021 Lecture : 3 minutes.

Le chef de l’État congolais à Addis-Abeba (ici en 2020), au siège de l’Union africaine, dont il assure la présidence depuis le 6 février 2021, pour un an.
Issu du dossier

Le grand tournant de Tshisekedi

Mise en place de l’Union sacrée, assainissement de l’administration, lutte contre la corruption, rééquilibrages structurels, redéploiement économique… À mi-mandat, le président Félix Tshisekedi a toutes les cartes en main pour accélérer les nombreuses réformes dont le pays a besoin.

Sommaire

En matière d’hydrocarbures, la République démocratique du Congo est loin de jouer dans la cour des grands. Limitée au bassin côtier (Kongo-Central), la production de brut plafonne à 8 millions de barils par an. Pourtant, le potentiel du pays est estimé à 20 milliards de barils.

Bien décidé de faire du pétrole un secteur de diversification, la RDC s’est dotée d’un code des hydrocarbures en août 2015. Et, après avoir finalisé les dossiers géologiques destinés aux futurs concessionnaires en mars dernier, l’État se prépare à lancer, à la fin 2021, un appel d’offres international qui porte sur 19 blocs (16 pétroliers et trois gaziers), dont trois sont situés dans le bassin côtier, neuf dans la cuvette centrale, quatre dans le graben Tanganyika et trois dans le lac Kivu, riche en gaz méthane.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

RDC : Félix Tshisekedi déjà en campagne pour la présidentielle de 2023

RDC : qui sont les piliers de l’Union sacrée de Tshisekedi ?