Le chef de l’État congolais à Addis-Abeba (ici en 2020), au siège de l’Union africaine, dont il assure la présidence depuis le 6 février 2021, pour un an.

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Économie

RDC : l’exploitation pétrolière, opportunité économique ou désastre écologique ?

Avec une production limitée à 8 millions de barils par an pour un potentiel de 20 milliards, le pays attise les convoitises… et inquiète les protecteurs de l’environnement. 

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Mis à jour le 5 juillet 2021 à 11:51
Muriel Devey Malu-Malu

Par Muriel Devey Malu-Malu

Station de pompage du groupe Perenco à Kinkazi, près de Muanda (Kongo central).

En matière d’hydrocarbures, la République démocratique du Congo est loin de jouer dans la cour des grands. Limitée au bassin côtier (Kongo-Central), la production de brut plafonne à 8 millions de barils par an. Pourtant, le potentiel du pays est estimé à 20 milliards de barils.

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Bien décidé de faire du pétrole un secteur de diversification, la RDC s’est dotée d’un code des hydrocarbures en août 2015. Et, après avoir finalisé les dossiers géologiques destinés aux futurs concessionnaires en mars dernier, l’État se prépare à lancer, à la fin 2021, un appel d’offres international qui porte sur 19 blocs (16 pétroliers et trois gaziers), dont trois sont situés dans le bassin côtier, neuf dans la cuvette centrale, quatre dans le graben Tanganyika et trois dans le lac Kivu, riche en gaz méthane.