De Maputo à Londres, poker menteur autour d’un scandale à deux milliards de dollars

Jeune Afrique a pu accéder aux dossiers des parties aux procès en préparation liés à la dette cachée. Ils promettent un grand déballage qui risque d’éclabousser beaucoup de monde.

Armando Guebuza (à g.) et Filipe Nyusi à dr.), respectivement ex- et actuel président mozambicain, avec Iskandar Safa (au centre), le PDG de Privinvest. © Montage JA : CARL COURT/AFP ; Andrew TESTA/PANOS-REA ; Henry Nicholls/REUTERS

Armando Guebuza (à g.) et Filipe Nyusi à dr.), respectivement ex- et actuel président mozambicain, avec Iskandar Safa (au centre), le PDG de Privinvest. © Montage JA : CARL COURT/AFP ; Andrew TESTA/PANOS-REA ; Henry Nicholls/REUTERS

Publié le 15 avril 2021 Lecture : 7 minutes.

Article mis à jour le 30 avril 2021, avec l’ajout d’un droit de réponse de Iskandar Safa. 

Maputo aura bataillé de longs mois pour éviter le scénario de l’arbitrage. Devant la cour d’appel de Londres, Nathan Pillow, l’avocat du Mozambique, a longuement plaidé en faveur d’une « justice qui se rend au grand jour et non à huis clos ».

Le 11 mars, la cour lui a pourtant donné tort : les tribunaux privés de Genève et Zurich sont compétents pour juger la plainte déposée par le Mozambique contre Privinvest, la société de chantiers navals au cœur du scandale dit de la « dette cachée ». C’est tout un pan du dossier qui devrait donc être réglé loin des prétoires, et ce malgré l’intérêt du grand public pour cette affaire, qui concerne des accusations de corruption au sommet de l’État mozambicain et qui tient le pays comme ses créanciers en haleine depuis six ans déjà.

Bien s’informer, mieux décider

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