Lorsqu’un exportateur européen ou chinois de turbines veut avoir l’assurance qu’il sera payé par son client africain qui entend lui aussi savoir si la marchandise est bien sur le bateau, ou quand le producteur de fleurs kényan entend être rassuré sur le paiement de la facture par le grossiste d’Amsterdam qui souhaite être sûr de l’embarquement des roses dans l’avion, ils se tournent vers leurs banques.
Une banque pour l’importateur, une autre pour l’exportateur et une troisième « confirmatrice » au milieu pour émettre et garantir les outils des lettres de crédit, encaissement documentaire, etc.
Ce financement du commerce international, appelé « trade finance » par les professionnels, semble avoir été relativement peu affecté par la pandémie. « Passé le premier moment d’observation, au global le business s’est relativement bien porté par rapport à d’autres activités bancaires », constate Yoann Lhonneur, directeur associé chez Devlhon Consulting.