[Série] Angola : João Lourenço, président funambule (1/5)
« L’Angola de João Lourenço » (1/5). À un an des élections générales, le chef de l’État est en position délicate. À la tête d’un pays en crise et d’un MPLA divisé, parviendra-t-il à garder le contrôle de la situation ?
[Série] L’Angola de João Lourenço
Il ne reste plus qu’un an à João Lourenço, successeur de José Eduardo dos Santos, avant les prochaines élections générales. Décryptage des forces et faiblesses d’un chef de l’État ambitieux mais confronté à une tâche herculéenne.
Chassez le naturel, il revient au galop. L’adage décrit bien ce qui arrive à João Lourenço. À 67 ans, le président angolais entame sa quatrième année au pouvoir, après avoir succédé à José Eduardo dos Santos en 2017.
Issu du MPLA, le même parti que son prédécesseur, João Lourenço était un véritable produit du système. Ancien secrétaire général du MPLA (1998-2003), ex-ministre de la Défense (2014-2017), il a su se poser comme l’homme de la rupture, promettant d’en finir avec la gouvernance dos Santos, fondée sur l’opacité de la gestion des fonds publics et un autoritarisme politique.
Mais les années passant, et malgré des débuts prometteurs, le chef de l’État parvient de moins en moins à se démarquer de son prédécesseur dans un contexte de crise économique aggravée par la pandémie de Covid-19. Une situation très inconfortable à un an des élections générales, qui auront lieu en 2022.
Parenthèse enchantée ?
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
[Série] L’Angola de João Lourenço
Il ne reste plus qu’un an à João Lourenço, successeur de José Eduardo dos Santos, avant les prochaines élections générales. Décryptage des forces et faiblesses d’un chef de l’État ambitieux mais confronté à une tâche herculéenne.
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude