
Le général Lassina Doumbia, chef d'état-major des armées, avec les militaires basés à Kafolo, le 1er avril 2021. © DR / Ministère ivoirien de la Défense
Selon les services de sécurité ivoiriens, l’attaque du poste militaire de Kafolo, dans la nuit du 28 au 29 mars, s’inscrit dans une stratégie de prise de contrôle de cette zone située près de la frontière avec le Burkina Faso.
Un peu plus d’une semaine après l’attaque du poste militaire de Kafolo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, la lumière commence à se faire sur les circonstances de cet assaut attribué à des jihadistes – le second en moins d’un an dans cette zone proche du Burkina. « Le mode opératoire des jihadistes est celui qu’ils emploient au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Ils ont attaqué de toutes parts pour tenter de déborder les troupes », confie une source militaire de haut rang.
Les hostilités ont démarré dès minuit, dans la nuit du 28 au 29 mars. Profitant de l’obscurité due à une coupure d’électricité provoquée par la pluie battante qui s’est abattue sur la région ce soir-là, près d’une centaine d’hommes armés, juchés sur une quarantaine de motos, ont fondu sur le camp, l’attaquant sur plusieurs fronts à la fois.
« La violence était inouïe »
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