Jusqu’à ce que les premiers résultats réels tombent, les prévisionnistes n’étaient pas franchement optimistes pour l’économie guinéenne. La pandémie avait mis à l’arrêt l’économie mondiale et stoppé les usines asiatiques et européennes qui traitent la bauxite, l’alumine et le fer guinéens.
Elle avait aussi contraint le gouvernement à fermer les frontières du pays de septembre 2020 à février 2021. Ajoutez à ce sombre tableau que le confinement et les distanciations contribuaient à étouffer l’activité économique. Les ordinateurs ne pouvaient qu’annoncer une forte chute du taux de croissance de 5,6 % en 2019 à 1,4 % en 2020.