
Abdel Fattah al-Sissi, le président égyptien, à Washington, le 9 avril 2019. © Mandel Ngan/AFP
Donald Trump parti, le maréchal Sissi a perdu un allié de poids à Washington. Des lobbyistes américains tentent de redorer l’image de son régime auprès de l’administration démocrate, plus sensible que ne l’a été l’ancien président à la question des droits de l’homme.
« Il n’y aura plus de chèque en blanc pour “le dictateur favori” de Trump », avait prévenu Joe Biden pendant sa campagne présidentielle, en reprenant l’expression que son prédécesseur avait employée pour désigner le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Un changement de cap – a priori – radical par rapport à Donald Trump, qui avait félicité Sissi pour son « très bon travail », alors qu’une répression sans précédent s’abat sur l’ensemble de l’opposition, selon les ONG.
Depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche, le ton d’Antony Blinken, le nouveau secrétaire d’État, s’est un peu radouci. À l’issue de son premier échange téléphonique avec Sameh Choukri, son homologue égyptien, en février, Blinken a rappelé l’importance du « partenariat stratégique » avec l’Égypte, tout en précisant que la question des droits de l’homme serait « centrale ».
Contre-feux
Après la défaite de Donald Trump, l’ambassade d’Égypte à Washington a envoyé deux contre-feux, préparés par le cabinet de lobbying Brownstein Hyatt Farber Schreck.
Le Caire fait appel à un cabinet de lobbying qui défend déjà les intérêts des Saoudiens
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