
Abdelaziz Bouteflika, le 13 avril 2019, peu de temps avant sa destitution. © CHINE NOUVELLE/SIPA
Dans la soirée du 2 avril 2019, le président Abdelaziz Bouteflika est contraint de démissionner après des semaines de manifestations. Cette démission est aussi le résultat d’un bras de fer avec le chef de l’armée Ahmed Gaïd Salah.
Mardi 2 avril 2019. Peu avant 20 heures, cloué sur son fauteuil et habillé en djellaba, le président Abdelaziz Bouteflika reçoit dans une pièce de la résidence de Zéralda, sur le littoral ouest d’Alger, Tayeb Belaïz, président du Conseil constitutionnel et Abdelkader Bensalah, président du Sénat. Visage blême, Bouteflika tient sa lettre de démission qu’il parcourt d’un regard avant de la remettre à Belaïz.
Ce scénario de la capitulation, jamais le vieux président, sa famille, ses proches collaborateurs et ses fidèles soutiens ne l’ont imaginé
Les caméras filment la scène qui sera diffusée peu de temps après à la télévision nationale. Ce sont les dernières images de Bouteflika qui quitte ainsi le pouvoir vingt ans après y avoir été installé par l’armée. Ce scénario de la capitulation, jamais le vieux président, sa famille, ses proches collaborateurs et ses fidèles soutiens ne l’ont
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