« Le Code civil va consacrer l’égalité homme-femme. J’approuve. Maintenant, qui va verser la dot ? » Sur Facebook, l’opposant Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi a choisi l’humour pour résumer son opinion sur l’adoption en conseil des ministres, le 24 mars, d’un projet de modification du Code civil au Gabon.
Le gouvernement prévoit de modifier les droits et obligations du mariage en supprimant, notamment, l’obligation d’obéissance de la femme, le rôle du mari en tant que chef de famille pour le remplacer par des dispositions plus égalitaires, proches de celles actuellement en vigueur dans le Code civil français. Dit autrement, il est question de passer en un trait de plume d’une formulation équivalente à celle du Code civil français de 1942 à celui en vigueur aujourd’hui. Une « nouvelle étape », a insisté Ali Bongo Ondimba, qui doit permettre « d’atteindre une égalité, non seulement en droit, mais également dans les faits entre les femmes et les hommes ».
La stratégie de Sylvia Bongo Ondimba

Sylvia Bongo Ondimba, la Première dame gabonaise en juin 0211 à New York. © Luiz Rampelotto/ABACA