
Un portrait de Joseph Kabila brûlé par des partisans de Félix Tshisekedi, le 10 janvier 2019 à Kinshasa. © HUGH KINSELLA CUNNINGHAM/EPA/MAXPPP
Patron de la majorité jusqu’à sa rupture avec Félix Tshisekedi, le Front commun pour le Congo de Joseph Kabila est confronté à une crise inédite. Entre rancœurs et désir de renouvellement, le camp de l’ex-président prépare sa réorganisation.
Joseph Kabila se pensait-il en sécurité, à l’abri d’une brutale inversion des rapports de force ? Imaginait-il, en transmettant officiellement le pouvoir à Félix Tshisekedi en janvier 2019, qu’il se retrouverait ainsi marginalisé ? Après dix-huit années passées à tenir les rênes du pouvoir, sa famille politique vit en tout cas une crise inédite.
Jusqu’à la rupture de l’alliance entre le Front commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le changement (Cach) à la fin de l’année 2020, elle était le socle d’une confortable majorité. Mais dépossédé de nombre de ses députés, partis rejoindre l’Union sacrée qui s’est constituée autour du président Tshisekedi, Joseph Kabila a enchaîné les revers ces derniers mois.
Un à un, les remparts qui protégeaient sa majorité – 336 députés au début de la législature – ont cédé. Le premier à s’effondrer fut le bureau de l’Assemblée nationale, dirigé par Jeanine
Cet article est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
1 minute suffit pour vous abonner à Jeune Afrique Digital !
- + votre numéro spécial Jeune Afrique en version numérique
- + d'analyses
- + d'informations exclusives
- + de débats
- + d'historique (2 ans d'archives)
- + d'avant-première (accès 24h avant la publication)
- + de formats (site web, 2 applis, 1 magazine digital, 2 newsletters)