
Manifestation du Hirak à Alger, le 15 mars 2019. © Sadak Souici / Le Pictorium/MAXPPP
La contestation populaire en Algérie ne s’émousse pas. Elle éprouve, aussi, des difficultés à évoluer vers de nouvelles formes d’expression et d’organisation. Sans compter les dissensions idéologiques internes. Explications.
La contestation populaire en Algérie ne s’émousse pas. Depuis le 16 février, date du deuxième anniversaire du Hirak qui a provoqué la chute de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, les marches du vendredi reprennent un peu partout dans le pays et continuent de rassembler des milliers d’Algériens.
Si ces nouvelles marches ont pu être interprétées comme des sorties commémoratives, leur maintien semaine après semaine montre une insatisfaction tenace des manifestants, qui estiment que toutes leurs revendications n’ont pas été entendues par le pouvoir. D’autant que la répression du mouvement s’est accentuée, avec plusieurs dizaines d’interpellations à travers le pays le 26 mars, selon des organisations de défense des droits de l’homme.
Mais le mouvement peine à évoluer vers de nouvelles formes d’expression et d’organisation. Les dissensions idéologiques et les ambitions personnelles, en perspective des élections législatives anticipées, risquent de lézarder un peu plus les rangs du Hirak.
Divergences idéologiques ?
En dépit des incertitudes qui planent sur l’avenir du mouvement, deux ans après sa naissance, le jeune activiste en faveur de la libération des détenus d’opinion Zaki Hannache croit dur comme fer qu’il aboutira, à terme, au déboulonnement du régime. « Le Hirak est un mouvement populaire pour le changement radical du système. Tout ce qu’on peut dire en-dehors de cette optique ne m’intéresse pas. »
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