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Joao Lourenco, Isabel Dos Santos et Jose Eduardo Dos Santos. © Montage JA : W. Kumm/ZUMA/REA; Massimo Sestini/ZUMA/REA; ELMOND JIYANE/AFP.

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[Série] L’Angola de João Lourenço

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[Série] Angola : João Lourenço face à la corruption, juste croisade ou règlement de comptes politique ? (2/5)

« L’Angola de João Lourenço » (2/5). Fer de lance de la rupture avec l’ère dos Santos promise par le président angolais, la croisade anti-corruption s’avère bien difficile à mener et source de tensions. Attention à l’effet boomerang.

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Mis à jour le 22 juin 2021 à 16:25

Lors du VIIe Congrès extraordinaire du MPLA, à Luanda, le 15 juin 2019. © AMPE ROGERIO/ EPA/MaxPPP

De grands noms exposés, dont Isabel dos Santos et Manuel Vicente. Un ton accusateur couplé à la révélation de documents compromettants. Douze épisodes montrant « comment une minorité d’Angolais s’est enrichie grâce au détournement de fonds publics ». Intitulée « Le Banquet », la série télévisée diffusée à la fin de 2020 sur la chaîne publique angolaise TPA a fait beaucoup de bruit.

Pour les uns, l’existence d’un tel programme, impensable il y a quelques années, illustre les progrès de la lutte contre la corruption engagée par le chef de l’État, João Lourenço, surnommé « JLo ». Pour les autres, il s’agit d’une grossière tentative de dissimulation des failles de ce processus, qui, virant au règlement de comptes politique, ne permet pas à la justice de faire son travail. Une chose est sûre, la croisade entreprise par le successeur de José Eduardo dos Santos réveille les vieux démons de tout un pays et du parti qui le dirige, le MPLA.

 

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