
Zineb El Adaoui, le 30 juin 2017, à Rabat. © MAP
Considérée comme ultra-performante et compétente, ce haut cadre de l’Intérieur est aujourd’hui la toute première femme à présider la Cour des comptes du royaume. Portrait.
« Une nomination historique » pour la « mère de la méritocratie ». Sur les réseaux sociaux, les internautes ont été nombreux à saluer la nomination de Zineb El Adaoui à la tête de la Cour des comptes par le roi Mohammed VI, le 22 mars.
Et pour cause, c’est la première fois qu’une femme accède à ce – très – haut poste d’État. « Tout un symbole en ce mois de mars », dont le huitième jour marque la Journée internationale des droits de la femme, selon un commentaire glané sur Facebook. La nouvelle présidente de cette institution, chargée de contrôler la régularité des comptes publics de l’État, des entreprises publiques, des communes ainsi que des partis politiques marocains, vient remplacer Driss Jettou. En charge des comptes publics depuis 2012, l’homme a notamment été chef du gouvernement de 2002 à 2007. Zineb El Adaoui connaîtra-t-elle la même destinée ?
Rien n’est moins sûr, les hauts commis de l’État préférant souvent ne pas se mêler de politique politicienne. Cela dit, cette fonctionnaire née en 1960 à El Jadida – une ville côtière située à 100 kilomètres de Casablanca – a « bouclé la boucle ».
Après avoir obtenu un diplôme en sciences économiques à l’Université Mohammed V de Rabat, ce pur produit de l’école marocaine a débuté sa carrière en étant juge à la Cour des comptes, avant de devenir présidente de la Cour régionale des comptes de Rabat, en 2004.
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